Je le dis très souvent, mais un concert des stones n’est jamais un simple concert. Celui-ci en est la preuve.
Pour ce 53eme concert en France à Lyon, nouveau stade, problème de transport et canicule. Voici 15 ans que les stones n’étaient plus venus à Lyon. La ville était sur les rangs en 2018 mais on sait tous qui a remporté le graal.
Côté organisation on est bien. On peut s’installer directement devant la porte. Pas de soleil étant du côté ouest. De quoi passer une journée moins épuisante que prévu. Agent de sécurité très cool mais pro.
Vers 17h00, aucun son ne sort du stade. On dirait que les stones n’ont pas répété. Il faut dire qu’il doit faire pas loin de 40 degrés dans le stade. Le soir, il est prévu 37 pendant le show. A 18h00, les portes s’ouvrent et nous trouvons une place acceptable vu que nous n’avons pas d’early acces cette fois. On passera sur cette fille parlant espagnol que j’ai envoyé chier. Madame a eu peur en nous voyant arriver pensant que l’on allait prendre sa place. Je ne l’ai jamais fait depuis 1989 je ne vais commencer aujourd’hui.
A 20h00, le groupe Nothing but thieves monte sur scène. 40 minutes de show où le chanteur exprime sa joie d’être là tant il est déjà content quand ils jouent devant 5000 personnes. En principe ce soir c’est 50000.
Un peu avant 21h15, la foule s’agite, les stones sont derrière la scène. Le show démarre par un clip qui fait honneur à Charlie pour les 60 ans du groupe. Car oui l’esprit de Charlie plane toujours sur le groupe. Keith débarque et décoche le riff de « Street fighting man ». C’est la première fois que je vois Steve Jordan s’installer et non Charlie. Il n’essaie pas de remplacer Charlie. Il fait les choses à sa façon. Ca sonne bien mais ce n’est pas la même chose. Ils semblent détendus. « Let’s spend the night together » !!! A la fin du titre Mick rend hommage à Charlie en français.
Out of time qui est la pépite de la tournée est jouée. Je suis ravi. Plus tard Mick nous parlera de sa ballade dans Lyon lundi soir. Ainsi que de la gastronomie lyonnaise qui a ruiné son régime. Parce qu’il faut le dire, Mick est très en forme comme à son habitude. Le seul bémol de cette set-list est définitivement « Angie ». A chaque fois qu’ils viennent en France il faut qu’ils la calent. Alors qu’un « She’s a rainbow » aurait été très apprécié de ma part. Keith se pose devant la batterie pour jouer le riff. Cependant la surprise de la soirée est « Dead Flowers ». Très longtemps que je ne l’avais pas entendu. Faut-il parler de « Living in the ghost town » que je trouvais assez limite sur la tournée américaine. Sur le Sixty Tour le titre est impeccable et devient un morceau de scène que l’on prend plaisir à écouter.
Au moment des présentations Mick oublie Darryl Jones en passant directement à Ronnie. Rien de grave d’autant que pour moi Darryl est un membre à part entière maintenant. Ronnie mort de rire rappelle l’erreur à Mick.
Puis Keith fait son entrée. Ayant changé de chemise au passage. Il débute par « You got the silver ». Mon vœux sera exaucé avec « Happy » par la suite. Comme d’hab, il s’emmêle un peu les pinceaux. Mais du coup ça fait un petit moment de Keith en plus. Sur « Miss you », il ne revient pas. Je m’inquiètes. Jamais il ne manque le début d’un titre. Mais semble t-il c’était pareil à Vienne. Personne sur scène ne semble inquiet. Mick fait le show et Ronnie fait l’andouille sur le catwalk. Mais quand même que fout Keith ? Il est derrière mais ne revient pas. Durant quelques titres, je le sens épuisé. Ils boivent dès qu’ils le peuvent. Il enverra même Ronnie jouer le second solo de Sympathy à sa place. Ce n’est jamais arrivé. Je vérifierais quand même. Perso je m’inquiètes car je ressens le problème qui se voit parfois sur l’écran. Cependant il n’a pas failli. Il est resté nickel jusqu’au bout.
Au bout de quelques titres, Keith est plus en forme. Le groupe se fait plaisir d’autant que Jumpin’ Jack Flash est majestueusement envoyé par Keith. Il dit souvent que c’est son titre préféré. Je le comprends c’est le mien aussi. Il est l’heure du rappel. A ma grande surprise « Gimme Shelter » n’y est pas. Ils attaquent direct « Satisfaction ». Je ne peux me résoudre à prendre une photo de fin sans Charlie. Les Stones sortent de scène. On en a pris plein les yeux. Certains diront que « Gimme Shelter » n’a pas été joué à cause d’un retard et un avion à prendre. Ou encore que Mick avait des soucis de voix (c’est vrai…) et que le titre l’oblige à forcer. Ce qui à 4 concerts de la fin de la tournée serait dommageable. Version à laquelle je crois quand même plus. Les stones étant sur Lyon le lendemain du concert. Quoi qu’il en soit, excellent concert, excellent moment. Peut être le dernier. JE l’ai peut etre déjà dit ça. Mais avec eux tout est possible. Une chose est sure pour moi, les stones n’annonceront probablement jamais la fin du groupe. Il perdurera encore quelques temps. Au moins jusqu’au départ de Keith ou Mick. Keith a souvent dit qu’il continuerait avec les 3-4 qui voudraient bien le suivre. Je vous colle la set-list de Ronnie. Et forcement le lien ici pour éviter de me faire engueuler.
Au fait… Pensez à vous abonner pour suivre mes aventures…
Tangoman
Tangoman's World 
Laisser un commentaire