Eric Clapton – Nîmes – 31 Mai 2024

14 ans !!! Il aura fallut 14 ans pour revoir Eric Clapton sur scène en France. Le surnom de « dieu » prenait là tout son sens, tant nous attendions un miracle. La dernière fois pour moi ce fût avec Steve Winwood à Bercy en 2010.

Que pouvions nous donc attendre au bout de tant d’années et surtout à 79 ans. Depuis 2016, une lésion nerveuse affecte son jeu de guitare. Je le redis encore une fois depuis cette annonce ses apparitions sont vécues comme miraculeuse. Après 2 concerts à Bercy et un à Lyon dans la semaine, nous voilà donc dans ces magnifiques arènes de Nîmes où l’ambiance est toujours indescriptible.

En regardant les concerts précédents, il joue entre 1h30 et 1h40. Wow ça ne fait pas beaucoup pour 183€. Parce que le prix lui est à la hauteur de l’artiste. Alors il est vrai que je me rends à ce concert dans un esprit un peu bizarre. N’était ce pas la tournée de trop finalement ? On a des places au 7ème rang. On est bien on va pas se plaindre. La première partie n’est pas mal mais soyons clair ça ne met pas le feu. Rover de son nom est trés bien mais les titres joués foutent un peu le noir et surtout sont assez répétitifs.

Puis arrive le moment tant attendu depuis 14 ans. Il est enfin là. Le temps est mitigé pour cette fin mai. Il monte sur scène en toute discrétions avec une sorte de redingote/manteau. Je sais pas trop comment on appelle ça. Pour se chauffer, ils entament « Blue dust ». Titre dont je n’ai pas le souvenir de l’avoir entendu un jour. On chauffe les doigts. Visiblement il n’a pas chaud ce soir. S’en suivront « Key to the Highway » et « Hoochie coochie man ». Sans fioriture on retrouve le son et le toucher qui fait de Clapton ce qu’il est. La voix est quand même là quand il fait l’effort de la pousser. Ayant froid il se fait donner une casquette. Il prend vraiment soin de lui. Veste, foulard, casquette….

Arrive le moment unplugged. Assis, une guitare, un micro. Il lâchera « How are you ? ». Le lightshow est assez sobre mais il prend toute son ampleur à ce moment là. La nuit tombe doucement sur Nîmes. L’ambiance reste malgré tout intéressante. Si le lieu historique est fantastique, on s’imagine bien dans un vieux bar américain sur une petite scène. Et là les amis pour moi c’est une vraie claque. Il envoi 4 morceaux dont « Nobody knows when you’re down and out ». Je peux vous dire qu’à cet instant il excelle. C’est le moment où on se prend une bonne leçon. Alors oui à l’électrique il y va mollo. Mais il développe tout son art à l’acoustique. Je plane complètement.

On reprend avec quelques morceaux électriques. Les mains vont moins vite qu’il y a 14 ans mais la technique est là. Au moment où je reconnais « Cocaïne », on fonce devant la scène pour en profiter au max. Il terminera en rappel par une petite surprise « Sunshine of your love ». Il ne l’avait pas joué en France cette année. A la fin du titre, le concert ayant été filmé, je me retrouve avec la setlist. Forcement elle a été l’objet de beaucoup de photos. Finira t-elle dans un cadre, être bien.

Clapton est toujours là. Oui il vieillit, Oui il laisse quelques parties à ses musiciens. Mais ses mains donnent toujours ce que l’on attend de lui. De la finesse, de la précision et encore pas mal de technique. C’est probablement la dernière fois que je le vois. Je n’aurais assisté à la messe que 3 fois dans ma vie. Mais monsieur Clapton c’est un honneur d’avoir pu me compter parmi vos fans.

Au fait… Pensez à vous abonner pour suivre mes aventures…

Tangoman

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